La Peinture Egyptienne, Arpag MEKHITARIAN
Présentation du livre
Résumé
Skira, 1978, 164 p.
Avec une table chronologique, une bibliographie et un index des noms cités et des sujets.
De la XVIIIe dynastie jusqu'àl l'époque ramesside
Cet ouvrage s'attache à suivre les transformations de la epeinture égyptienne entre 1500 et 1100 av. J.C. Il décrit trois étapes : celle d'un art oictural archïque au début du Nouvel empire (Thoutmès III), auquel succède l'époque d'un style plus garcieux (Aménophis II et Thoutmès IV), avant de décrire un style plus académique jusqu'à la XIXème dynastie (Aménophis III et Aménophis IV), et enfin un style davantage soucieux du détail à l'époque des Ramessides. L'auteur décrit également les techniques employées, combinant très souvent la sculpture suivie de la peinture, selon la nature du spport : pierre, stuc ou platre.
Les scènes de la vie courante (photos 2, 4, 5 et 6)
"Le caractère impersonnel desscènes de la vie courante nous a valu une image extraordinairement attachante de la société égyptienne au nouvel empire.Les palisirs des grands - chasse, festins- et le labeur des humbles - travaux des champs, vendanges, ateliers - y sont traités avec autant de finesse que d'humanité".
L'Orient somptueux au temps des Ramessides (photos 7 et 8)
Photo 7 : "les deux dames sont d'un virtuose du pinceau, qui ne nous fait grâce d'aucun détail : les profils purs au menton plein,les cheveux sous la lourde perruque dont les mèches sont quasi-impressioniste, les bandeaux et colliers multicolores, les cordons serrant les coiffures, les bracelets et les récipients en métal précieux, les franges des robes plissées et transparentes, les ongles et jusqu'aux noms des deux personnes inscrits sur l'avant-bras, tout est dessiné avec une minutie que ne désavoueraient pas les primitifs flamands"
Photo 8 : la reine Nefertari, épouse de Ramsès II, passe à l'éternité. Elle y passe avec le luxe de son temps, celui des bijoux en or, en argent, en émail - diadème, collier, boucles d'oreilles - qui encadrent son beau visage, celui des vêtements amples et plissés en lin transparent qui enveloppent son corps élancé, celui des longues ceintures rouges qui serrent élégamment sa taille fine, celui, dirait-on, du kohl noir qui prolonge ses grands yeux en amande".