Les Dames Galantes, Brantôme Tome un et Tome deux
Présentation du livre
Résumé
Editeur Georges Briffaut, 309 Pages.
Année : 1930
Volume 1 et Volume 2
Exemplaire Numéroté : 222
Justification du tirage
Trois cent dix exemplaires sur velin numérotés 343 a 1842
Illustrations Originales par :
Joseph Hémard
Premier Discours :
Brantôme écrit les Dames Galantes à la fin de sa vie : on peut y trouver le témoignage de ses désenchantements de ses regrets, et aussi le désir de faire revivre les belles lippées d'amour de la jeunesse. Casanova s'est complu, beaucoup plus tard, à conter ses propres aventures voluptueuses, non sans quelques broderies. Brantôme, qui n'avait certainement pas un répertoire analogue, conte celles des autres, plus heureux ou plus malheureux, Il en a connu beaucoup par sa vieille tante, Mme de Dampierre, qui était jeune et coquette sous le règne de François Ier, et qui, devenue dame d'honneur de la reine à la cour de Henri III , aimait les gauloiserie de son temps. Elle était, a dit Brantôme lui-même, le << vrai registre de la cour >>.
Au commencement du XVIe siècle, Marot a déjà dressé poétiquement le livre d'or des << gentils cocus >> dans sa Semonce des cocus :
Noble cocus, conseillers, avocats,
Praticiens, procureurs et notaires,
Greffiers, et puis bourgeois de tous états,
Marchands drapiers, fripier, apothicaires,
Mercier, maçons, serruriers, campanaires,
Sergents, orfèvres et changeurs, tous en somme,
N'attendez point qu'autrement ou vous nomme.
Voulez-vous pas montrer vos belles voix ?
Or vous hâtez, car le temps se consomme,
De venir tous chanter coucou aux bois