Histoire de Théodose le Grand, Fléchier

Le dernier empereur d'un empire romain unifié (347-395)

Dans l'Avant-Propos de son ouvrage, l'abbé Fléchier écrit : "J'entreprends d'écrire la vie de l'empereur Théodose le Grand, que les auteurs païens ont élevé au-dessus des princes qui l'avaient précédé, et que les Pères de l'Eglise ont proposé pour exemple aux princes chrétiens qui devaient le suivre". « Grand peut-être parce qu’il fut le dernier empereur qui réunit sous son sceptre l’Orient et l’Occident ; grand aussi parce qu’il fut le dernier empereur à résister victorieusement et diplomatiquement aux invasions barbares, grand enfin par rapport aux souverains qui lui succèdent encore pendant moins d’un siècle et dont les noms sont associés à la défaite, à la chute de Rome et à la ruine d’une civilisation millénaire. » nous dit l’Encyopédie Universalis.

Une lutte sur deux fronts, contre les Goths et contre les Ariens

Les quatre Livres qui composent cet ouvrage nous décrivent la lutte de Théodose pour réduire les Barbares aux franges de l'empire, et ses victoires contre les Goths, ainsi que sa détermination à mettre un terme à l'arianisme toujours vivace malgré les décisions du concile de Nicée, en le parachevant par le concile de Constantinople qu'il convoque en 381 (credo de Nicée-Constantinople). Ses relations avec Grégoire de Nazianze et avec Ambroise de Milan complètente le protrait de ce premier empereur baptisé en 380 dans la foi catholique.