sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux
  • sur_les_chemins_de_compostelle_souvenir_historiques_anecdotiques_et_legendaire_camille_daux

Sur les Chemins de Compostelle souvenir Historiques, Anecdotiques et Légendaire, Camille Daux

85,00 € TTC
Quantité

Présentation du livre

Résumé

Propriété des Éditeurs, Tours Maison Alfred Mame et Fils. 315 Pages, MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE, LISTORIOGRAPHE DU DIOCÈSE DE MONTAUBAN, Non Daté. 

Introduction 

Saint-Jacques-de-Compostelle est la capitale de la Galice, région située au nord-ouest de l'Espagne. Elle est connue pour être le point d'arrivée du chemin de pèlerinage de Compostelle et le site du tombeau supposé de l'apôtre Saint-Jacques. Sa dépouille se trouverait dans la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, consacrée en 1211, dont les façades sculptées en pierre s'ouvrent sur de majestueuses plazas entre les murs médiévaux de la vieille

Prologue

Les peuples pèlerins se sont levés... à l'appel du Dieu des vivants; ils ont semé le chemin de leurs os.
(E. QUINET.)

Bien rares doivent être ceux de nos contemporains qui rencontrèrent quelque voyageur, bourdon à la main, escarcelle aux reins, chaperon à coquilles sur les épaules, et la tête coillée d'un chapeau enfalotté... C'était « le pèlerin de saint Jacques ». Celui-là seul portait légitimement le titre de pèlerin, — tous les autres étaient des roumieux; — lui seul avait le droit de se parer des coquillages, attributs du célèbre patron de l'Espagne. Un des derniers tenants de cette fameuse corporation, dans le Midi, vivait encore en 1830, à Moissac du Quercy. Sa qualité de vrai pèlerin, « ayant faict roumiage à Compostelle, » lui valait l'insigne privilège de marcher, en costume traditionnel, à la tête des processions de sa paroisse, dédiée à saint Jacques. C'est là un simple souvenir. Mais les souvenirs ne sont-ils pas « des miettes précieuses qu'il faut recueillir, de précieux débris qui rappellent les festins du cœur et de l'esprit les plus suaves, pour quiconque ne vit pas seulement de pain » ? Simple souvenir encore ce que nous appellerions volontiers la poésie, SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE l'archaïsme du pèlerin et des pèlerinages: ces religieuses caravanes, avec leur originalité et leur caractère unique! Il est probable qu'elles ont dis paru pour toujours. De fait, maintenant que, depuis quelques années, on peut aboutir à SANTIAGO DE COMPOSTELA par chemin de fer, reverra-t-on ces « chemineaux » d'autrefois avec gourde, bâton ferré, camail de cuir encoquillé, large chapeau à revers frontal, « débitant leurs complaintes aux finales trainardes, montrant leurs petites châsses ou leurs reliquaires?... Des itinéraires, n'en parlons plus : le futur historien n'aura, pour offrir à son lecteur, que le réseau de nos voies ferrées. Ainsi la fleur de la poésie va se fanant chaque jour davantage; c'est pourquoi vieilles histoires, vieux cantiques, vieilles images parlent tant à l'âme, après avoir éveillé les curiosités de l'esprit'. » Ce sont quelques-unes de ces « vieilleries » que nous voudrions, sinon rajeunir, du moins conserver avec leur caractère archaïque, tant pour les œuvres du pinceau et du ciseau que pour les récits épisodiques, les sites, la topographie, les mœurs et usages avec leur couleur locale. A cette fin, que le lecteur veuille bien nous suivre à travers les chemins de Saint-Jacques. Ici, il entendra des rapsodies qui, en donnant le tracé de la route avec les étapes et le logis, égayaient la longueur du voyage, initiaient aux précautions à prendre, prémunissaient contre les dangers éventuels, détaillaient enfin les curiosités à voir. La, ce seront légendes et anecdotes, contées de visu ou colportées de bouche en bouche avec le meilleur accent de bonne foi. Sur divers points, nous nous arrêterons aux monuments, sanctuaires, oratoires et hôpitaux où les pèlerins se rendaient pour prier, admirer ou prendre gite. Tout cela, entré déjà dans ce qu'on appelle vulgairement « le domaine archéologique », offre cependant plus qu'aux archéologues de l'avenir un réel intérêt historique, légendaire et artistique. Pourquoi donc laisser souvenirs et monuments, routes et traditions s'ensevelir sous les ruines qui s'amoncellent de plus en plus? Tous les jours la charrue nivelle d'antiques chaussées, le pic démolit des pans de vieux murs, la sape fait crouler les éloquents et admirables témoins de l'hospitalité catholique: el sous ces débris, amassés par le temps, attaqués par les vers et saccagés par le vandalisme idiot des révolutions, gisent traditions et parchemins, comme les dévots Jacopites reposent au fond de leurs cercueils ignorés. Laissons parler les uns et les autres de ces chers disparus; ou, pour mieux dire, à travers le silence de ces sentiers jadis si fréquentés, écoutons quelques lointains échos. Nous aurons ainsi l'illusion d'un pèlerinage a Compostelle au temps jadis. Ce sera comme une mosaïque de récits et de chants, de prose et de poésie encadrant des sites et des monuments, des faits historiques et des fictions, le long des voies effacées ou peu connues, d'après des relations fort rares et, pour la plupart, oubliées... Comme « point terminus », Saint-Jacques de Compostelle. Compostelle!... Qui connait le merveilleux sanctuaire du Santo de toutes les Espagnes ?... Couru jadis à l'égal des célèbres pèlerinages de Jérusalem et de Rome, Santiago de Compostela est à peu près délaissé. Du voisinage de la Galice, des groupes plus ou moins nombreux s'y rendent bien encore le 25 juillet, fête du saint patron, et surtout à l'occasion de l'Année sainte ou jubilaire; mais où sont, de nos jours, ces longues théories de toute nation, cheminant pieusement vers « la Jérusalem de l'Occident » pour prier sur le tombeau del hijo del Trueno, « du fils du Tonnerre? » Depuis la récognition des reliques du saint Apôtre et de ses deux compagnons, faite en 1884, il semble qu'un réveil de ces pérégrinations tend à s'opérer. La voie ferrée les facilite; quelques récentes publications et de petites guias (guides), le tout en espagnol, ressuscitent un peu ce coin de l'Ibérie jadis si animé, si vivant, aujourd'hui si morne, si silencieux... Malgré tout, pèlerins et touristes y sont encore bien rares.

Nos écrivains et nos artistes ne paraissent pas s'être doutés de l'existence de Compostelle.

Théophile Gautier et Gustave Doré ont arrêté longuement et complaisamment leur plume brillante et leur habile pinceau sur des pays et des monuments offrant beaucoup moins d'intérêt que ce point de la Galice. Le premier consacre un volume à décrire son voyage depuis Paris et Bordeaux jusqu'à Madrid, et de la dans le sud de l'Espagne; le nord lui parait négligeable. Le second a richement illustré une très étendue et fort SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE attrayante relation de M. Davillier sur love sur le moins toujours cette pointe extrême. Dans deux gros in-octavo sur l'Espagne, M. Mary-Lafon, toute racontant, avec l'esprit sceptique qu'on lui connait, la légende do saint Jacques, ne trouve pas un mot pour Compostelle. Si nous ouvrons le riche in-folio de Théodore Simons, magnifiquement illustré par Alexandre Wagner et brillamment traduit en notre langue par Maurice Lemercier, pas une ligne sur Santiago, pas une seule fois le nom de Compostelle, alors cependant qu'il y est question du saint martyr, à propos de Notre-Dame del Pilar, à Saragosse. — Il semble que l'éloignement et la difficulté des communications, qui jadis avaient protégé le tombeau de l'apôtre, effrayent encore voyageurs et publicistes. Naguère cependant, un maître dans l'art d'apprécier et d'écrire vient de « parcourir l'Espagne, de Saint-Sébastien à Cadix et d'Alicante à Saint-Jacques de Compostelle ». Le splendide volume où M. Henri Guerlin a consigné ses impressions de voyage et d'art', en décelant l'observateur, l'écrivain et l'artiste qu'il est, a révélé la Péninsule sous un jour tout nouveau, mais bien vrai, à l'historien, au touriste, à l'archéologue. Ce voyageur, doublé d'un érudit, a pénétré enfin en Galice jusqu'à Santiago de Compostela. En vingt pages, accompagnées de nombreuses et superbes illustrations, il nous raconte et nous montre « cette terre de granit toute fleurie de genêts d'or », qui offre « à la fois les magnificences sublimes des Pyrénées, le charme des contrées méridionales et les mélancolies de la terre bretonne ». Vingt pages! pleines. de choses ,... et cependant comme on les trouve courtes, quand on a su les rendre si intéressantes, si captivantes !... Elles ne font qu'aviver le désir de connaître plus amplement une contrée qui ne ressemble à aucune autre, et de voir par le détail, dans « la cité monumentale, ciudad monumental », la prodigieuse basilique dont la visite est le but et le couronnement du pèlerinage au tombeau de saint Jacques. A cette tombe, aujourd'hui retrouvée et restaurée, nous accompagnerons nos intrépides voyageurs, après avoir suivi les grands itinéraires sur terre française et parcouru près de deux cents lieues à travers le territoire espagnol. Et quel territoire, quand on a franchi les monts pyrénéens au port de Cize, au col d'Aspe ou au pas de Béhobie ! Si l'Espagne, comme le chante le très populaire et brillant poète andalou Salvador Rueda, si l'Espagne, dans sa conformation topographique, peut être comparée à un châle gigantesque dont les deux Castilles forment le fond, tandis que les provinces les plus originales et les plus brillantes en dessinent l'éclatante bordure, que ne sont pas les contrées à parcourir avec les Saintjacquaires! Navarre, Aragon, Asturies, Galice, toutes hérissées de montagnes, frangent, comme autant de rugueuses dentelures et des passementeries aux tons sévères, le splendide manteau national, dont leur sombre contraste fait d'autant ressortir le scintillement et le papillotage éblouissant que projettent les provinces ensoleillées du Midi : telles Carthagène, Murcie, Valence, et plus encore l'Andalousie, « berceau du soleil, » puisque, dit la poésie, « l'astre royal du jour se lève sur cette terre bénie, plus que partout ailleurs. » Et là-bas, au côté opposé, depuis la Navarre et Pampelune jusqu'à l'extrême Galice, tout est grandeur, beauté agreste et variété dans ce paysage. « On dirait, poursuit le poète, que Dieu a jeté sur ces contrées un immense voile vert, un glauque tapis de velours qui les couvre et n'est arrêté que par la mer, de Saint-Sébastien à Pontévédra. » Après cette baie profonde, nous touchons à Carril; et voilà la ville du Saint : Santiago de Galicia !

Pareil trajet était dur et bien méritoire pour le pèlerin; — ne fut-il pas souvent œuvre de pénitence et d'expiation !

En l'entreprenant avec le bienveillant lecteur, nous voudrions lui en faire savourer les charmes et respirer les parfums, laissant les épines à leurs buissons et les durs cailloux sous la chaussée battue et bien ferrée par les pieds innombrables qui l'ont foulée pendant tant de siècles. En un mot, si notre intention n'est pas d'entraîner à ce lointain pèlerinage, même avec les aises et le confort du wagon capitonné et bien calfeutré, nous souhaitons d'y suppléer en intéressant et instruisant sur des pays, des usages et des mœurs qu'on ne retrouve plus comme au temps passé. Et puisque, malgré tout, le vieux monde s'en va, et avec lui ses respectables dévotions, ses traditions parfois bien naïves, ses coutumes surannées, et SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE jusqu'à nos routes agrestes avec leurs périlleux sentiers, il est bon d'en fixer les souvenirs. C'est là notre seule ambition. A cette fin, nous conformant à la devise des chevaliers-pèlerins, « allons, avec l'aide de Dieu et de saint Jacques! 
Dios ayada y Santiago! ».  

Table des Matières 

Saint Jacques le Majeur (Santiago Matamoros), d'après Francisco Rizi.
Attributs, devise et mot de passe des pèlerins de Saint-Jacques.
Équipement du pèlerin de Santiago
Départ de Charlemagne pour la Galice.
Église Saint-Vincent de Bigorre.
Vue de l'église Saint-Jacques de Moissac .
Imaige de saint Jacques, sur laquelle les pèlerins prêtaient serment
Insignes des Paumiers et des Roumieux Chevalier de Saint-Jacques de l'Épée rouge.
Le départ: couplet d'une chanson
Le pape Calixte Il écrivant le Codex (lettre onciale
Carte routière des quatre grandes voies françaises
Une image-chanson des Saintjacaïres
Chansons des pèlerins de Saint-Jacques (airs notés). 
Cadran du cycle lunaire, ou Nombre d'or. — Cadran du cycle solaire, ou Lettre dominicale.
Sentjacaïre en route.
Une vue de la Voie lactée: <<Chemin de Saint-Jacques.>>
Calebasses et bourdons.
La ville du Puy et le rocher Corneille
Vue de Tours au XVIIe siècle.
Tombeau de saint Martin, a Tours.
Vue de Rocamadour.
Rocamadour. - Le grand escalier.
Cathédrale de Bordeaux
Bordeaux. - Porte de la Grosse-Cloche
Arles. - Les Aliscamps: vue sur l'allée des Consuls.
La basilique majeure Saint - Sernin de Toulouse.
Martyre de saint Saturnin

Notre-Dame du Puy en Velay.
Statue de saint Jacques, jadis vénérée à Moissac.
Le vieux Montauban : vue sur l'église Saint- Jacques
Sarcophage de sainte Quitterie à Aire-sur-l'Adour
Abbaye de Vézelay
Basilique de Saint-Front, de Périgueux, extérieur.
Basilique de Saint-Front, de Périgueux, intérieur
Diligence espagnole passant un torrent.
Une procession des croix arrivant à Roncevaux
La côte basque
Un char musical aragonais
Dans la montagne.
Un chanoine régulier de Roncevaux .
Un chanoine régulier de Pampelune
Léon. - Hôpital San Marcos.
Carte du Camino real francés vers Compostelle.
Diligence espagnole .
Retable de l'autel de Santo Domingo de la Calzada
Vitrail de Saint-Jacques de Lisieux
Cathédrale de Burgos
Statue de saint Antonin, vénérée à Palencia La cathédrale de Léon.
Tour de la cathédrale d'Oviédo
Un village asturien, près Oviédo Léon. - Église San Isidoro.
Vue panoramique de Compostelle
Notre-Dame del Pilar, à Saragosse.
Compostelle. - Hôpital de los Reyes católicos, à Compostelle.
Compostelle. - Collège Fonseca
Un coin de la feria.
Plan de la basilique
Saint-Jacques de Compostelle. - La cathédrale.
Façade de l'Obradorio .
Portique de la Gloria
La porte sainte, ou du Jubilé Façade de la Azabacheria Le roi des encensoirs (el Botafumeiro Capilla mayor : le maître-autel.
Fac-similé du cercueil étoilé
La grande statue de saint Jacques sur le maitre-autel.
El Relicario, Chapelle des reliques.
Statue-rolíquaire renfermant une dent du saint
Mémoire des reliques
Confrères en cagoule et capuce armoriés et historiés
Notre-Dame de la Soledad, une des statues sur autel roulant

Plan de la crypte . . .
Une rue de Compostelle . 
Vignette de l'attestation du pèlerinage
Le bain de l'Enfant Jésus. . . Un cercueil de pèlerin jacopite
Coquille, bourdons et devise des jacopites
Armoiries de Sa Sainteté le Pape Léon XIII.
Sarcophage primitif d'où furent extraites les reliques

Détails du livre

Etat
Bon
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-folio (de 30 à 40cm)
Référence
SR063