Les_Fleurs_des_Montagnes,_L._Marret
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Les Fleurs des Montagnes, L. Marret

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Présentation du livre

Résumé

Paul Lechevalier, 1924, CLXXV p. puis 130 p.

Pages en chiffres romains : Généralités sur la flore et les étages de végétation des montagnes, avec 121 dessins de plantes commentés.
Pages en chiffres arabes : Atlas colorié des fleurs de montagne, avec 96 planches coloriées d'après les aquarelles de Mlle J. Boully et de M.E. Séguy qui représentent la plante dans son cadre naturel.

L'influence du climat

Ce qui tout d'abord frappe l'observateur, quand il étudie les plantes alpines, c'est la grande dimension et la profusion de leurs fleurs comparées à la taille de la plante elle-même. Tout en elles apparait comme façonné à une échelle réduite. Généralement elles sont naines, d'un port ramassé : tantôt c'est une petite touffe semblable à de la mousse ou tout à fait compacte, tantôt c'est une rosette feuillée appliquée sur le sol. Leurs fleurs sont ou si nombreuses qu'elles les cachent complètement sous un flot de couleurs, comme la Silène des rochers ou le Tabouret lilas nous en fournissent des exemples, ou si grandes qu'elles égalent, et souvent dépassent la taille de la plante, comme c'est le cas pour la Gentiane acaule et la Violette éperonnée.

Cette taille réduite est due tout d'abord à deux causes purement mécaniques : le poids formidable de la couche de neige qui pèse sur elles durant le si long hiver alpin et l'action du vent qui les oblige à ne lui offrir que le moins de prise possible et les pousse à s'ancrer profondément dans le sol, et à une cause physiologique : l'extrême sécheresse des couches supérieures de l'air ambiant.

L'influence du sol

Dans la répartition des plantes entre les diverses stations l'influence qu'exerce la nature physique du sol est aussi à considérer. Comparées aux chaînes calcaires, plus sèches et plus chaudes, les montagnes des formations siliceuses ont des profils plus atténués, leurs roches se désagrégent plus aisément et grâce à leurs pentes plus douces et à leurs nombreux plateaux, permettent à l'humus de s'accumuler en couche plus épaisse. Le rocher lui-même plus perméable conserve l'eau davantage et les pâturages reposent sur un sol plus compact, toujours plus ou moins argileux, et plus frais en conséquence.

Toutefois il n'est pas exceptionnel de rencontrer dans ces montagnes des plantes calcicoles typiques, véritables réactifs du calcaire, telles par exemple que la Dryade à hait pétales . Elles revèlent alors les moindres affleurements calcaires ou se rencontrent encore dans des stations arrosées par une eau contenant une proportion suffisante de chaux et dont les conditions physiques se rapprochent de celles des stations calcaires, telles que : roche plus résistante à la désagrégation et exposition chaude et ensoleillée.

Détails du livre

Période d'édition
20 XXe siècle
Etat
Correct
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-12 (de 16 à 20cm)
Référence
VA126