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L'encadrement, Linda Sochoux

10,00 € TTC
Quantité

Présentation du livre

Résumé

Éditions : Denoël 

Année : 1982

Pages : 165 P.

Encadrez les gravures, photographies et objets que vous aimez 

Dessins de Jean-Pierre Morel
Maquette d'Arlette Boudier 
Photo de couverture de Raymond Landin 

L'encadreur, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a trouvé tardivement sa place dans la vie artisanale. Avant la Renaissance, le travail d'encadrement est effectué par des ébénistes ou des doreurs sur bois, car on ne dissocie pas le cadre du tableau.
Tous deux proviennent du même bois: la partie centrale est destinée à la peinture, et les bords extérieurs, nus ou enjolives, forment le cadre.
En l'an 1538, dans un document intitulé les « Dépenses secrètes de François ler », est fait mention d'un cadre « en boys d'esbeyne, taillé à la damasquyne » qui « enchasse » un « myroer de cristal ».
Cette œuvre d'art constitue, en fait, un des premiers encadrements connus, dans laquelle cadre et sujet sont distincts. On regrette aujourd'hui d'ignorer le nom de l'encadreur qui l'a réalisée.
C'est sous le règne de Louis XIV qu'apparaît officiellement la qualification d'encadreur. A cette époque, Nicolas Massé sculpte plusieurs cadres en bois pour les appartements du Louvre, Jacques Bernard encadre des miroirs pour le palais de Versailles et la réalisation de grandes œuvres pour le Trianon est confiée à Philippe Caffieri. Les sculptures sur bois, homogènes, symétriques, présentent des motifs équilibrés mais très chargés. Ciselées dans un bois massif (notamment du chêne, du noyer ou du bois fruitier), on les dore à la feuille. Ce procédé connaît un grand succès et influence jusqu'à nos jours l'art de l'encadrement.
A côté des ateliers des grands professionnels dont les productions ne sont pas à la portée de toutes les bourses, on voit s'ouvrir dans la capitale de petites boutiques qui proposent des cadres à moindre coût. Pendant la Régence, les sculptures sont sobres. Sous Louis XV, cette sobriété se modifie curieusement : les lignes et les formes deviennent enchevêtrées et asymétriques. Les grands sculpteurs de cette époque introduisent et cisèlent dans leurs cadres des coquillages, des arabesques, des palmettes, etc. C'est ce qu'on appelle le style « rocaille ». Parmi les grands encadreurs du moment, on peut citer OEben, Guibert, Liot, Robinot, Beaumont, Poulet...

Détails du livre

Période d'édition
20 XXe siècle
Etat
Très Bon
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-quarto (de 20 à 30cm)
Référence
A178