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Lettres de Chopin et de George Sand (1836-1839)

70,00 € TTC
Quantité

Présentation du livre

Résumé

Éditions : Palma De Mallorga 

Année : Inconnue 

Pages : 126 P. 

RECUEIL ETABLI, TRADUIT ET ANNOTÉ PAR BRONISLAS-EDOUARD SYDOW, DENISE COLFS-CHAINAYE

ET SUZANNE CHAINAYE

INTRODUCTION PAR DENISE COLFS-CHAINAYE ET SUZANNE CHAINAYE

Quand, à la fin de 1836, Chopin et George Sand se virent pour la première fois, ils étaient célèbres tous deux depuis plusieurs années.

Bien qu'il n'eût alors que vingt-six ans, Chopin avait composé déjà plusieurs de ses œuvres maîtresses: les deux cahiers d'études, la ballade en sol mineur, le premier scherzo, des nocturnes, des polonaises, des mazurkas; sans oublier les deux concertos.

C'était un des musiciens les plus unanimement. appréciés dans les milieux les plus divers. Les littérateurs, les poètes, les artistes et le «grand monde»› l'admiraient, sinon autant qu'il le méritait, mais du moins avec enthousiasme. Son talent transcendant et original de pianiste subjuguait ses auditeurs et sa présence était désirée, souhaitée, attendue tous les soirs dans les salons les plus célèbres de l'époque.

Par le prestige de son art si neuf, si sincère, par son élégance aussi, il faut le dire, ce beau jeune homme était un des rois, ou pour parler le langage du temps, un des lions de Paris.

De plus n'était-il pas Polonais en ce temps où l'on plaignait tant l'infortunée Pologne? C'est dire qu'il charmait le cœur de multiples admiratrices et s'attirait beaucoup d'envieux; ce dont il ne tirait nulle vanité du reste. Bien que conscient de sa valeur, Chopin était dénué de prétention; son esprit, sa gaîté, son aimable caractère en faisaient un compagnon des plus agréables.

George Sand avait conquis une renommée éclatante par des romans très vite fameux: Indiana, Lélia, Jacques. La Revue des Deux Mondes publiait ses ouvrages dont les péripéties étaient suivies avec curiosité, avec passion par une foule de lecteurs. Bref, George était, à trente - deux ans, la femme la plus célèbre de France. Elle n'était d'ailleurs pas sans charme, et ses grands yeux noirs, ses yeux de velours mat avaient commis bien des ravages. Sandeau, Musset, le docteur Pagello, Prosper Mérimée, Michel de Bourges-pour ne citer que les noms les plus connus s'étaient, de 1830 à 1836, succédés dans la vie de cette ennemie du mariage.

Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand, avait deux enfants: Maurice, fils du mari, du banal baron Casimir Dudevant, et Solange, fille-on le sait à présent-de Stéphane Ajasson de Grandsagne, le gentilhomme berrichon qui fut peut-être le premier amant de la future romancière. Mais l'aventure n'était pas connue et Solange passait, elle aussi, pour un enfant de Casimir.

En septembre 1836, Chopin, pendant un séjour à Dresde, se fiança à une jeune Polonaise, Marie Wodzinska, dont il s'était épris l'année précédente.

Marie était la sœur d'anciens condisciples de Frédéric: Antoine, Casimir et Félix Wodzinski. C'était une charmante et rieuse jeune fille aux longs cheveux noirs, aux yeux noirs aussi.

M.me Wodzinska-la mère-exigea que les fiançailles fussent d'abord secrètes, ce qui tourmenta et inquiéta cruellement le grand artiste. Quand Chopin rencontra George Sand en 1836, il avait le cœur plein et illuminé par son grand et sincère amour pour La jeune Polonaise.

Détails du livre

Etat
Très Bon
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-quarto (de 20 à 30cm)
Référence
L493

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