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Chefs-D'œuvre De Dresde Galerie de peintures, Harald Marx

45,00 € TTC
Quantité

Présentation du livre

Résumé

Éditions : E. A. Seemann Leipzig 

Année : 2005 

Pages : 72 P. 

Auteur: Harald Marx

Photographe: Jürgen Karpinski

Traductrice: Maryse Licette-Hering

Historique de la Galerie 

«Dans ses salles attrayantes, dignes d'un véritable palais des arts, le nouveau musée présente sa collection de tableaux mondialement célèbres aux visiteurs qui, sitôt le seuil franchi, sont saisis par le caractère solennel des lieux». Voici ce qu'écrivait Julius Hübner en 1856 dans la première édition du catalogue de la Galerie des peintures de Dresde, faisant référence au «Nouveau Musée Royal» mis en chantier en 1847 d'après les plans de Gottfried Semper et ouvert au public le 25 septembre 1855. Et il ajoutait: «Les chefs-d'œuvre de maîtres immortels, de toutes les écoles et de toutes les époques, présentés sous un jour nouveau, brillent et resplendissent doublement sous le regard enchanté des visiteurs (...)». Il est aujourd'hui possible de prétendre que ces paroles n'ont en rien perdu de leur signification.

Le 5 décembre 1992, au terme d'une fermeture qui dura près de cinq ans, le département des peintures des Maîtres Anciens et la Rüstkammer (salle d'exposition des armures, dans la partie Est) étaient solennellement réouverts au sein de l'édifice de Semper. La splendeur des chefs-d'œuvre s'harmonise admirablement avec la beauté réservée du bâtiment, lequel, depuis la moitié du siècle passé, offre un cadre digne aux œuvres d'art et a fait l'objet d'une réhabilitation qui sut respecter son caractère de monument classé.

Dans la première moitié du XVIIIe siècle, l'aspiration des souverains à la représentation et leur profond sens de l'art avaient donné naissance à la Galerie des peintures. En l'espace d'une cinquantaine d'années, les acquisitions d'Auguste le Fort et plus particulièrement celles de son fils Auguste III firent venir à Dresde toutes les œuvres qu'il nous est donné d'admirer aujourd'hui dans la Galerie des Maîtres Anciens.

«Quelles richesses de la peinture ne trouve-t-on pas dans cette collection qui rassemble les chefs-d'œuvre des représentants les plus illustres de toutes les écoles!». C'est ainsi que Gottfried Weinert traduisait son enthousiasme, en 1777, pour la Dresdner Gemäldegalerie qui compte effectivement parmi les collections de ce genre les plus célèbres au monde.

Et l'on peut dire que le nombre des toiles de la Renaissance italienne, parmi lesquelles la «Madone de Saint-Sixte» de Raphaël, la «Vénus endormie» de Giorgione, «Le Christ au denier» de Titien, «La Nativité ou la Nuit» du Corrège reste inégalé, sans parler des tableaux de la Renaissance tardive et du Maniérisme signés de maîtres tels que Parmesan, Véronèse, Tintoret et Carrache. Mais le visiteur est également fasciné par les chefs-d'œuvre de la première Renaissance: Antonello de Messine, Andrea Mantegna, Francesco del Cossa et Botticellli. D'autres Italiens du Baroque méritent eux aussi que l'on s'y arrête: Guido Reni, Guernico, Domenico Fetti et Bernardo Strozzi.

Les toiles flamandes et hollandaises du XVIIe siècle forment également le point fort de la collection: Rubens, Jordaens et van Dyck, Rembrandt et son école, Jan Vermeer van Delft et ceux que l'on désigne sous le nom de «petits Maîtres». Parmi les peintres représentés dans la galerie, citons les Espagnols Greco, Velázquez, Murillo, Zurbarán et Ribera, les Français Poussin et Claude Lorrain, Antoine Watteau et Nicolas Lancret, les Allemands Dürer, Cranach et Holbein, et ceux situés entre Adam Elsheimer et Anton Graff. C'est à la passion de l'art et à la soif de collectionner de deux princes électeurs de Saxe, également rois de Pologne, que nous devons l'entrée à la Gemäldegalerie de la majorité de ces chefs-d'œuvre. A l'époque, Bernardo Bellotto, dit Canaletto le jeune, a facturé ses grandioses vues de Dresde, une fidèle description de la ville baroque, tandis que Rosalba Carriera, Maurice Quentin de la Tour et Jean-Etienne Liotard nous font connaître les gens d'alors sous de tendres couleurs pastel. Depuis 1855, l'édifice érigé d'après les plans de l'architecte Gottfried Semper sert de cadre architectural au musée qui nous fait vivre des instants délicieux en présence de ces trésors universels.

Détails du livre

Période d'édition
21 XXIe siècle
Etat
Très Bon
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-folio (de 30 à 40cm)
Référence
A233