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Frédéric Cailliaud Les Aventures d'un Naturaliste en Egypte et au Soudan 1815-1822

45,00 € TTC
Quantité

Présentation du livre

Résumé

Éditions : ACL-Crocus 

Année : 1989 

Pages : 367 P. 

Préface

Jacqueline Baudouin-Bodin

Introduction

Michel Dewachter

Préface 

Il aura fallu tout le talent et l'obstination de Michel Chauvet mais aussi l'enthousiasme et la compétence de Michel Dewachter pour que Frédéric Cailliaud sorte de l'ombre deux cents ans après sa naissance. Combien sont-ils de Nantais à savoir que la petite rue qui longe le Jardin des Plantes a été attribuée à l'un de leurs plus illustres concitoyens ? Il en fut de même pour J.J. Audubon, inconnu à Nantes il y a encore quelques années et dont la célébrité aux Etats-Unis est proche de celle de La Fayette... Il est difficile de ne pas évoquer ces deux figures qui, dans des horizons différents, l'une en Amérique et l'autre en Egypte, ont conquis la notoriété. Et n'est-il pas émouvant de découvrir qu'Audubon, né en 1785 habitait rue Crébillon vers 1794, puis rue Rubens en 1798, alors que F. Cailliaud, né deux ans plus tard en 1787 habitait 8, rue Crébillon ? Sans doute ne se connaissaient-ils pas, mais ils ont pu se croiser dans leur quartier, sans imaginer qu'ils étaient porteurs l'un comme l'autre d'une illustre destinée.

Les hommes ont tendance à oublier très vite leurs héros, même après les avoir encensés: pourtant le 24 février 1823, c'était le retour à Nantes de F. Cailliaud après un long périple en Egypte. Les Nantais avaient suivi les comptes rendus de l'expédition et connaissaient les honneurs rendus par le Roi Charles X et par les plus hautes personnalités scientifiques du Muséum de Paris, à leur concitoyen.

L'Exposition « Un Nantais en Egypte », organisée par le Muséum de Nantes en 1969 pour le centenaire de la mort de F. Cailliaud avait provoqué un mouvement d'intérêt, mais seul un livre consacré à cet «éminent voyageur» pouvait avoir un impact durable.

Or, il y a une dizaine d'années, la bibliothèque du Muséum avait la visite de Michel Chauvet. Connaissant bien l'Egypte et le Soudan, il vint d'abord en curieux découvrir les manuscrits de Cailliaud, puis ceux de son compagnon de voyage nantais, Letorzec.

Sa parfaite connaissance des lieux décrits, lui faisait mieux apprécier que quiconque les descriptions des paysages. A chaque voyage dans ces pays, M. Chauvet retrouvait des sites, des monuments, et les signatures de notre Nantais, graffiti précieux avec leur date ! 

L'envie de publier de tels documents était bien légitime.

Mais si l'Egypte a occupé la vie de Frédéric Cailliaud huit années, Nantes et le Muséum

ont rempli les quarante six années qui lui restaient à vivre !

Sitôt de retour à Nantes, F. Cailliaud retrouvait les scientifiques de sa ville natale :

Huette, Delamare, Athénas. Il s'intéressait aussi aux Sociétés nouvellement créées comme la Société Académique, la Société des Sciences Naturelles de Paris, ou la Société Géologique de France fondée en 1830 par le Baron Ch. Bertrand-Geslin, fils de l'ancien Maire de Nantes. Il n'oubliait pas non plus les grands noms des savants qu'il avait pu rencontrer :

Jomard en 1819 après son premier séjour en Egypte et les savants du Muséum de Paris :

Cuvier, Geoffroy St Hilaire, Alexandre Brongniart, Adolphe Brongniart, Antoine de Jussieu.

Plus que tout autre, F. Cailliaud avait été passionné par la publication de la Description de l'Egypte dont il n'a sans doute eu connaissance qu'en 1819. En particulier, c'est avec Raffeneau-Delile qu'il publiera le catalogue de ses plantes d'Afrique du voyage à Méroé, et c'est le travail de Deshayes et du baron de Ferrussac qui l'aidera dans sa publication sur les mollusques.

Et aussi à Nantes, il retrouvait un Muséum d'Histoire Naturelle, qu'il avait à peine entrevu lors de son départ pour Paris et qui avait été inauguré en 1810 par la Municipalité de Nantes, en présence de son fondateur Dubuisson. Son père Jean Cailliaud, maître serrurier, membre influent de notre Cité, était au sein du Conseil Municipal depuis de nombreuses années et en particulier faisait partie de la municipalité Bertrand-Geslin depuis

1805. Grâce à ses relations, Frédéric Cailliaud, dès son retour à Nantes, pouvait entrer dans le cercle des naturalistes de l'époque et connaître ceux qui plus tard feront partie de la Commission de Surveillance du Muséum : Bertrand-Geslin fils, Lorieux, De Tollenare, Portier, Marion de Procé, Edouard Richer. En treize ans l'établissement avait prospéré, ses collections étaient de plus en plus riches et les dons affluaient.

Détails du livre

Période d'édition
20 XXe siècle
Etat
Très Bon
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-quarto (de 20 à 30cm)
Référence
A246