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Toulouse, Quitterie et Daniel Cazes

25,00 € TTC
Quantité

Présentation du livre

Résumé

Éditions : Sud Ouest 

Année : 1994 

Pages : 93 P. 

Photographies de Bertrand Cabrol et de Guy-Marie Renié 

Toulouse n'est plus ceinte des murs qu'Ausone avait en son temps célébrés. Toutes les époques, depuis celle des empereurs Auguste et Tibère, ont marqué Toulouse de leur empreinte - par les murailles, palais ou simples logis, églises et couvents. Ce qui rend la ville si particulière, c'est l'usage généralisé, dans toutes les constructions, de la brique.

On connaît l'utilisation de ce matériau depuis le milieu du premier siècle avant J.-C., pour l'édification d'un temple sur les hauteurs de Vieille-Toulouse. La brique a créé l'unité, mais non l'uniformité: la terre façonnée par les hommes a pris les couleurs du feu et toutes les nuances existent, du rouge le plus sombre à l'ocre jaune que lui ont préféré les bâtisseurs du XIXe siècle. De plus, chaque période suit une mode : celle de l'après-guerre fut à la "'brique apparente" au détriment, parfois, du matériau qui s'est laissé ronger par les intempéries. Plus récemment, on a aimé les enduits clairs, souvents ternes, peut-être inconscient rejet de l'originalité profonde de la cité. Sur quelques maisons que la "réhabilitation' n'a pas encore touchées, au-dessous de grands toits débordants, on retrouvera les vestiges des enduits anciens aux badigeons ocre-rouge ou ocre-jaune que l'on aime à Florence ou Rome. Au XIXe siècle, la terre cuite fut utilisée, différemment et à grande échelle, par Auguste Virebent et ses successeurs ; ils donnèrent un nouvel élan à la décoration architecturale : pilastres, chapiteaux, corniches, bas-reliefs, cariatides et atlantes fabriqués en série vinrent orner les façades des immeubles et des maisons.

Mais l'épiderme n'est pas tout. La brique s'est prêtée à toutes les architectures, massive et puissante à l'église des Jacobins, hardie dans les voûtes de la cathédrale Saint-Etienne, et à toutes les décorations : moulures des baies, ornementation des portails.

La pierre a également joué son rôle, mais par exception. Elle a enrichi Saint-Sernin d'une heureuse bichromie, a donné une certaine fantaisie au rythme des travées de l'hôtel Le long du boulevard Armand-Duportal subsistent d'importants vestiges du rempart qui protégea le Bourg de Toulouse à partir du XIIe siècle, et qui fut reconstruit au XIVe siècle.

Détails du livre

Période d'édition
20 XXe siècle
Etat
Bon
Reliure
Relié
Format (hauteur du livre)
in-quarto (de 20 à 30cm)
Référence
R124